Sentier pédestre PR3

Itinéraire : linéaire, aller-retour
Point de départ : place de Thoard
Communes traversées : Thoard – Haute-Duyes
Temps de parcours : 2 heures 30
Dénivelée : 530 m de montée et 530 m de descente
Cet itinéraire offre un point de vue exceptionnel sur la vallée. Passage partiel en sous bois agréable (hêtraie).
On suit le balisage jaune et rouge de la GTPA (Grande Traversée des Préalpes).

DESCRIPTIF DU PR 3

1) De la place de Thoard, s’engager sur la route du relais Sainte-Madeleine, sur la rive droite du Riou. La suivre jusqu’au col.

2) Continuer alors tout droit sur un large chemin qui après être resté de niveau sur 250 mètres s’élève en lacets de manière abrupte. Ensuite, le chemin continue sous une belle hêtraie pour atteindre le col de la Croix.

3) La descente sur Thoard s’effectue par le même itinéraire qu’à la montée.

4) DIVERTICULE (balisage jaune)
En redescendant vers le village, peu après un monument commémoratif érigé à main droite, délaisser la route au profit du chemin partant dans le lacet. Celui-ci conduit au lit d’un torrent. Le remonter jusqu’à observer à main gauche un ancien four à plâtre, puis jusqu’à buter sur une falaise de gypse.

LES MOULINS ET LA GYPSERIE

Depuis plus d’un demi-siècle, les moulins ne tournent plus dans la vallée de Thoard. Celui de M. Beaudun fut le dernier à fonctionner. Autrefois, il existait quatre moulins à grains, dont un aux Bourres et au Planas. On peut en observer les ruines.  Avant d’être utilisés pour la construction, les noyers étaient fréquents dans la vallée. C’est pourquoi un moulin à huile de noix fonctionnait à Vaunavès.
Le moulin à plâtre, quant à lui, ou four à plâtre servait à cuire le gypse (plâtre rose) extrait de la carrière de gypse de la montagne du Siron. On peut encore l’observer aujourd’hui et c’est l’objectif du diverticule qui est proposée dans le PR 3. Le gypse était abondant et constituait un matériau très solide après la cuisson qui servit à construire la plupart des maisons de la vallée et notamment de merveilleuses cheminées de gypserie ornant les châteaux.
Ce four à plâtre a cessé d’être utilisé peu avant la dernière guerre. Il se limitait uniquement aux besoins de la vallée de Thoard, les autres communes et même des particuliers possédant leur propre four à gypse.

Sentier pédestre PR2

Itinéraire : circulaire
Point de départ : place de Thoard
Commune traversée : Thoard
Temps de parcours : 2 heures
Dénivelée : 160 m de descente et 160 de montée
Cet itinéraire offre une vue plongeante sur le village. Il permet la découverte des cultures de la vallée et la longue crête barrant l’horizon.

 

DESCRIPTIF DU PR 2

1) De la place de Thoard, s’engager sur la route du relais Sainte-Madeleine et la suivre sur 650 m
2) Au carrefour, la quitter pour traverser le Riou à droite et atteindre les quelques maisons du lieu dit « Le Gazon »
3) Le chemin continue à monter, passe à proximité d’une source captée, d’une ruine et débouche à la grosse ferme du Thoron
4) Au carrefour situé juste en aval de celle-ci, s’engager à droite sur le chemin qui descend en larges lacets au quartier du Serre et à la D 17.
5) Remonter alors à droite par celle-ci jusqu’à Thoard

CULTURE DANS LA VALLÉE DES DUYES

Autrefois les cultures étaient très diversifiées pour alimenter les populations locales et les villes voisines (Digne, Sisteron).

Les cultures prépondérantes étaient :
Le blé, les amandes, les noix pour faire de l’huile, les pruneaux et le vignoble jusqu’à sa destruction par le phylloxéra.
D’autres productions plus récentes sont aujourd’hui abandonnées.
Ainsi la poire d’hiver dite la poire curé était cueillie à l’automne, conditionnée et surveillée jusqu’à sa maturité vers la Noël. Elle était vendue à ce moment-là. La concurrence des poires des vallées plus fertiles a ruiné le verger de poires curé.
L’élevage du vers à soie fut de courte durée mais permit de freiner l’exode rural grâce à des revenus conséquents.
La lavande « vraie » créait également de nombreux emplois depuis sa cueillette jusqu’à la distillation. Même les terrains particulièrement pauvres lui convenaient.
Actuellement l’agriculture s’est fortement mécanisée pour produire sur les terrains plats des fonds de vallées, outre le lavandin, la sauge et aussi les céréales. Les pentes arides sont réservées à l’élevage ovin, caprin ou chevalin.

Sentier pédestre PR 1

Itinéraire : circulaire
Point de départ : place de Thoard
Commune traversée : Thoard
Temps de parcours : 1 H 30’
Cet itinéraire offre de très beaux panoramas sur le village de Thoard et sur la chapelle de Saint-Martin.

 

 

 

Descriptif du PR1

1)De la place de Thoard, descendre vers le nord par la route départementale 17 ( D 17 ). Franchir le pont des Duyes et continuer jusqu’au carrefour très proche du Planas.

2)S’engager à gauche sur la route sur la route départementale 3 ( D 3). La vue sur la chapelle Saint-Martin à droite est agréable ; une petite route y conduit.

3)Parvenu au carrefour des deux routes départementales, bifurquer à gauche sur la D 17 qui permet de revenir à Thoard.

LE ROCHER DE LA SAINTE-MADELEINE OU L’HORLOGE DE PIERRE

Depuis les temps anciens, sur le rocher de Sainte-Madeleine qui fait face à Thoard, l’ensoleillement relatif est le signal de la rentrée à la ferme pour le dîner. Il s’agit d’un rocher cubique qui se dresse au nord-est du village à environ 1,5 kilomètre. Sa forme particulière et sa position en font une indication précieuse sur l’avancement de la journée. En effet, l’ombre du rocher s’allonge le matin sur les pentes voisines, puis se rétrécit progressivement. À midi juste, le soleil vient éclairer la roche rougeâtre. Cette fantaisie de la nature, dernier refuge des rayons du couchant, indiquait aux ouvriers agricoles et aux nombreuses équipes de moissonneurs qu’ils devaient cesser le travail dès que l’ombre en léchait les bords. Ce rocher est aujourd’hui dominé par le relais de télévision, signal d’un autre ordre moins poétique. Autrefois il existait une chapelle, lieu de pèlerinage, au sommet de ce rocher. Voici une anecdote concernant le pèlerinage de juillet 1737 à la chapelle Sainte-Madeleine de Thoard : La procession de la confrérie des Pénitents Blancs de Thoard se déroula sans incident jusqu’à ce que, les pèlerins se reposant après la messe, le curé demande à Joseph Julien de sonner la clochette pour faire repartir celle-ci. Jean-louis Duport, coseigneur de Thoard déclara que le carillonneur méritait 50 coups de pieds ou 50 coups de bâtons parce qu’il lui avait manqué de respect compte tenu des égards dus à son rang. Invoquant le lieu et les circonstances du différend, les frères parvinrent à calmer le sieur Duport. Néanmoins, dans les heures qui suivirent, celui-ci chercha à battre le « manant » à plusieurs reprises. Il lui tira deux coups de pistolet sans l’atteindre. Le pèlerinage n’existe plus mais la chapelle Sainte-Madeleine va être restaurée par la réserve géologique de Haute Provence. Une ouvre d’Andy Goldsworthy y est déjà installée.